Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacSucre d'amidon
|<       <      Page 79      >      >|
Aller @agrave; la page

maigre bénéfice, mais je me suis parfaitement convaincu qu'ils en ont au moins les 3/4 ; cependant j'ai vu plusieurs fabriques que ne travailleront plus en 2 ans, (a Rortaincourt, Baumé par exemple) et ce n'est pas la betterave qui en est la cause, mais le peu de soins et la néligence qui y règne.

 

En égard de 2 méthodes dont on se sert pour cristalliser les sirops, je n'ai pu apprendre quelque chose de positif des fabricants ; chacun croyait que son procédé était le meilleur et dénigrait ceux qui font usage d'un autre. Dans un établissement formé sans prétention aucune et où l'on aura préalablement pesé toute chose, on fera usage de deux méthodes de cristallisation, jusqu'à ce que l'on ait trouvé un procédé uniforme de travail, donnant des résultats constamment bons ; avec des beaux sirops, clairs et peu en couleurs, on obtient toujours par la suite de très beaux sucres, mais ceux d'une couleur trop foncée quoique claire, ne donnent que du sucre d'une nuance qui flatte peu à l'oeil ; mais ces derniers sirops donnent pas la cristallisation lente des sucres superbes. Dans tous les cas, je préfererai à la suite, la cristallisation lente, parce qu'elle procure plus de bénéfice avec beaucoup moins de chances. Comparé ci-joint les dépenses de deux méthodes, en prenant pour base la fabrique de MM. Starpigny, Blanquet comparée à Famars, qui est cité comme modèle. Cette fabrique aurait couté 7180 francs de plus, si elle aurait été construit pour travailler avec cristallisoirs, et elle dépense annuellement 1189 francs de moins qu'un établissement de la même étendue travaillant par des étuves. Pour placer les formes, il faut un espace au moins double de celle qui serait nécessaire pour construire un étuve, car on peut placer 16 cristallisoirs l'un sur l'autre, pendant que les formes devront être rangées l'un après l'autre sur le plancher. Je crois que la somme de francs 1189 ne couvrira à peine les intérêts des fonds mis de plus dans les bâtiments de cette fabrique. Un bénéfice sur le combustible est sans doute un résultat favorable de la cuite, il se perdra toujours plus de chaleur par les parois de l'étuve, que en cuisant directement les sirops, mais les purgeries doivent être chauffées également et l'on obtient par la cuite des melasses, le 5ème de la quantité totale du sucre fabriqué, qui d'après l'aveu même de M. Blanquet, sont les 100 livres 8 francs moins que les autres 4/5. Je doute que le bénéfice

|<       <      Page 79      >      >|
Aller @agrave; la page
Cr�er son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© SABIX / Bibliotheque de l'Ecole polytechnique, 2007-2009 | ICEberg 4.1 (CNRS-CN2SV)