maigre
bénéfice,
mais
je
me
suis
parfaitement
convaincu
qu'ils
en
ont
au
moins
les
3/4
;
cependant
j'ai
vu
plusieurs
fabriques
que
ne
travailleront
plus
en
2
ans,
(a
Rortaincourt,
Baumé
par
exemple)
et
ce
n'est
pas
la
betterave
qui
en
est
la
cause,
mais
le
peu
de
soins
et
la
néligence
qui
y
règne.
En
égard
de
2
méthodes
dont
on
se
sert
pour
cristalliser
les
sirops,
je
n'ai
pu
apprendre
quelque
chose
de
positif
des
fabricants
;
chacun
croyait
que
son
procédé
était
le
meilleur
et
dénigrait
ceux
qui
font
usage
d'un
autre.
Dans
un
établissement
formé
sans
prétention
aucune
et
où
l'on
aura
préalablement
pesé
toute
chose,
on
fera
usage
de
deux
méthodes
de
cristallisation,
jusqu'à
ce
que
l'on
ait
trouvé
un
procédé
uniforme
de
travail,
donnant
des
résultats
constamment
bons
;
avec
des
beaux
sirops,
clairs
et
peu
en
couleurs,
on
obtient
toujours
par
la
suite
de
très
beaux
sucres,
mais
ceux
d'une
couleur
trop
foncée
quoique
claire,
ne
donnent
que
du
sucre
d'une
nuance
qui
flatte
peu
à
l'oeil
;
mais
ces
derniers
sirops
donnent
pas
la
cristallisation
lente
des
sucres
superbes.
Dans
tous
les
cas,
je
préfererai
à
la
suite,
la
cristallisation
lente,
parce
qu'elle
procure
plus
de
bénéfice
avec
beaucoup
moins
de
chances.
Comparé
ci-joint
les
dépenses
de
deux
méthodes,
en
prenant
pour
base
la
fabrique
de
MM.
Starpigny,
Blanquet
comparée
à
Famars,
qui
est
cité
comme
modèle.
Cette
fabrique
aurait
couté
7180
francs
de
plus,
si
elle
aurait
été
construit
pour
travailler
avec
cristallisoirs,
et
elle
dépense
annuellement
1189
francs
de
moins
qu'un
établissement
de
la
même
étendue
travaillant
par
des
étuves.
Pour
placer
les
formes,
il
faut
un
espace
au
moins
double
de
celle
qui
serait
nécessaire
pour
construire
un
étuve,
car
on
peut
placer
16
cristallisoirs
l'un
sur
l'autre,
pendant
que
les
formes
devront
être
rangées
l'un
après
l'autre
sur
le
plancher.
Je
crois
que
la
somme
de
francs
1189
ne
couvrira
à
peine
les
intérêts
des
fonds
mis
de
plus
dans
les
bâtiments
de
cette
fabrique.
Un
bénéfice
sur
le
combustible
est
sans
doute
un
résultat
favorable
de
la
cuite,
il
se
perdra
toujours
plus
de
chaleur
par
les
parois
de
l'étuve,
que
en
cuisant
directement
les
sirops,
mais
les
purgeries
doivent
être
chauffées
également
et
l'on
obtient
par
la
cuite
des
melasses,
le
5ème
de
la
quantité
totale
du
sucre
fabriqué,
qui
d'après
l'aveu
même
de
M.
Blanquet,
sont
les
100
livres
8
francs
moins
que
les
autres
4/5.
Je
doute
que
le
bénéfice
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