Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacAcides de la galle
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refroidir, on trouve l’a.gallique [acide gallique] en une masse grisâtre, foncé, qui se délite facilt [facilement] dans l’eau, mais bientôt elle en absorbe une partie et se solidifie avec elle. Tout se dissout dans l’eau bouillte et par refroid [refroidissement], on obtient une belle cryst. d’a.galliq. [cristallisation d’acide gallique] mais un peu rougeâtre. L’eau mère est légt astringte. [astringente]

 

En chauffant à 225° - 230°, l’acide galliq. [gallique] entre en fusion. il bouillonne et si on maintient 2 - 3h, on a pour résidu une masse noirâtre brillte [brillante], presq. entrt sol. [entièrement solide] dans une petite quté [quantité] d’eau froide. La disson [dissolution] filtrée est brun rougeâtre, d’une saveur astring [astringente] analog. à celle du carbon [carbone], et chose remarq. elle pte abondt [précipite abondamment] la gélatine mais elle ne pte [précipite] point des bases organiq. organiques] Berz. [Berzélius] avait dit cela, mais seult pour montrer que l’a.gal. [acide gallique] le mieux purifié contenant encore du tannin et qu’il ne fallait rien moins que la distil. [distillation] pour l’en séparer.

 

A une tempér. [température] plus élevée, une portion notable du résidu demeure insol. [insoluble] dans l’eau, mais se dissout très

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