Il
est
nécessaire
maintenant
que
je
vous
adresse
encore
plusieurs
observations.
1ère.
Le
droit
que
l'on
veut
imposer
est
celui
du
suif
de
première
qualité,
il
est
de
3
francs
30
centimes
pour
cent
kilogrammes.
2.
Certes
l'opération
qu'il
faut
faire
pour
rendre
le
suif
brun
combustible
est
bien
plus
onéreuse
que
le
produit
qu'en
tirerait
le
fabricant
après
l'avoir
faite
que
s'il
payait
les
droits.
Car
les
déchets,
le
combustible
et
la
main
d'oeuvre
sont
bien
plus
considérables
au
prix
de
78
francs
les
cents
kilogrammes
que
l'avantage
qu'il
tirerait
de
ne
pas
payer
3
francs
30
centimes.
3.
Le
suif
d'os
n'étant
autre
que
celui
produit
par
l'ébullition,
l'os
rempli
de
gélatine
et
d'eau,
se
vend
62
francs
les
100
kilogrammes.
Il
est
bien
évident
que
la
différence
du
déchet
serait
considérable
en
raison
des
droits.
4.
La
graisse
verte
qui
n'est
autre
que
celle
qui
résulte
des
laveries
de
vaisselles,
offrirait
encore
beaucoup
plus
de
déchets.
Veuillez,
je
vous
pris
Monsieur,
ne
pas
perdre
de
vue
ces
observations
en
faisant
votre
rapport
afin
que
l'administration,
ne
se
fondant
pas
sur
une
vérité
pour
en
tirer
une
fausse
conséquence,
ne
me
fasse
pas
supporter
des
frais
et
ne
me
mette
des
entraves
qui
sont
tout
à
fait
nuisibles
à
mon
industrie.
Déjà,
j'ai
été
forcé
de
renoncer
à
faire
du
suif
brun,
car
les
fabricants
qui
sont
dans
Paris
n'ayant
pas
à
payer
les
droits
qu'on
lui
a
imposé,
peuvent
se
livrer
à
meilleur
compte.
J'attends
donc
de
votre
justice,
et
vous
prie
de
vouloir
bien
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