Quelques additions à l’histoire du fil de lin

(1) Le fil exposé sur le prez se ? quand il tondu la terre surtout s’il est enterré ; ce que peut fakire une taupe, il faut ^{*de plus} * la chaleur et l’humidité.

(2) Le fil qui tombe dans l’eau pourrit en peu de tems dans la partie qui l’enfonce dans la vase. le reste se conserve longtems. Cet effet arrive même au fil blanc.

(3) lorsqu’on fait tremper du fil écru dans une cuve, au bout d’un jour, dans les tems chauds il se degage une grande quantité d’air qui est inflammable

je ne me rappele pas s’il contient de l’acid [acide] carbonique. Cette fermentation ne lui ote rien de la force du moins en 2 ou 3 jours, peut être beaucoup plus.

(4) le fil mouillé s’echauffe très promptement lorsqu’on le met en tas. quand il n’a encore atteint que la chaleur animale même au delà, il n’a rien perdu de sa force.

le fil blanc n’est pas sujet à cette fermentation.

(5) on sait que le fil, qui n’est pas privé de sa matiere colorante, prend dans l’eau de chlore une couleur jaune que la lumiere fait disparaoitre... je ne connois pas de couleur plus fugace. voici comme je me la procure plus isolée.

je fais bouillir du fil ou de la toile blanche avec des copeaux de bois de sapin dans une lessive alcaline et au sortir de là je plonge la matiere le fil ou la toile dans une eau de chlore dans l’obscurité. je la retire d’un beau jaune tain foncé. je la seche dans l’obscurité.

quelques secondes d’exposition au soleil lui font perdre une nuance : ce qu’on rend sensible, en couvrant une partie et la decouvrant quelques secondes après.

6)

On blanchit beaucoup plus vite le fil en petit qu’en grand, je veux dire, avec beaucoup moins d’operations ; ce qui provient de ce que la qui a force egale la quantité de la piece relativement et la quantité de fil est beaucoup plus grand en partie que le grand et qu’alors elle se colore moins. on accélère beaucoup le blanchiment d’une partie de fil en la lessivant^{*en grand} * toujours avec une mise plus blanche qu’elle. reciproquement on retarde beaucoup le blanchiment en lessivant une partie avec du sel moins blanc qu’elle. le fait est vrai mais je ne l’explique pas.

(7) une cuve qui tient 500tt de coton en écheveaux, tient 800tt de fil ecru qui dont le volume est reduit de 1/8 en moins quand il est demi blanc.

(8) pour Blanchir le coton il ne faut que 1/3 de chlore n’en qui con prend le fil de lin ainsi 1K 13,5 litres assez chlore pour 1KO de fil de lin ou pour 3KO de coton
ou 9 id _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 2KO id

a 7KO5 d’huile de vitriol
ou sous chlorure de chaux au titre de 98


(N°) lorsqu’on travaille avec l’acide muriatique il faut à 27KO d’huile de vitriol substituer 13,5KO de bonne manganèse p. a. celle dont l’unité peu au plus 64 ?
activité du chlore
(9) si on veut qu’une liqueur d’’immersion, faite avec le chlorure de chaux, decolore