tel qu'il est dans les sels, produit des corps dont l'excès d'oxygène s'enlève avec la plus grande facilité, n'en offre pas un exemple moins frappant parmi les acides.

Dire que si l'azote était un premier oxyde d'un corps très combustible, susceptible au moins de trois autres degrés d'oxydation, il serait lui-même très combustible, ce serait prétendre qu'il est absurde de regarder l'acide muriatique, susceptible de deux autres degrés d'oxydation, bien plus faciles à décomposer que le gaz nitreux par exemple, comme le résultat de la combinaison de l'oxygène avec un radical éminemment combustible.

Admettons donc pour un moment cette hypothèse que l'azote est un oxyde gazeux, analogue à celui de carbone, et au gaz acide sulfureux : le radical de cet oxyde serait en même temps celui de l'acide nitrique, ce serait le