Dufay, Académie 1726. 241.

Dufay rapporte que le 1 passe à travers le verre, car il a enflammé avec 2 miroirs à la distance de 10 pieds (avant 18) en interposant un carreau de verre : l'épaisseur n'influe pas suivant lui proportionnellement car avec une glace d'une épaisseur double, il n'a été obligé de rapprocher que de très peu les miroirs et que c'est aux surfaces que se [...] prismes par la chaleur. [voir dessin sur l'original]. A aussi enflammé par réfraction en mettant des charbons ardents au foyer [...]. Il a ainsi enflammé à 4 pieds. Conclut qu'il semble que les rayons du feu ordinaire sont composés de parties beaucoup plus grossières que ceux du soleil.

Mariotte (I. 288. Traité des couleurs en 1686) avait fait cette remarque, qu'un carreau de verre mis devant un miroir, n'empêchait par le soleil d'enflammer, mais bien la chaleur du feu... tandis que la lumière des deux foyers passait.

Schécle, en considérant la chaleur qui sort d'un poële échauffé, a reconnu d'abord que les effets d'inflammation n'étaient point dus à la lumière des feux ; il l'a séparée en effet au moyen d'un carreau de verre , et alors le foyer n'était plus chaud quoique également lumineux.

Herschell a prouvé la même chose que Dufay.

Prévost s'était assuré qu'une lame de verre ou d'eau, mobile, laissait passer le 1.

Laroche.