Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacCobalt
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Stromeyer dit qu'on ne sépare qu'imparfaitement l'arsenic du fer par le moyen des sels de plomb ; il se précipite toujours aussi de l'arseniate de fer.

L'ammoniaque caustique ou carbonaté ne sépare point exactement le fer du cobalt. On retrouve constamment du cobalt dans le précipité, et du fer dans la dissolution.

Le meilleur réactif est l'acide oxalique. L'oxalate de fer retient bien un peu de cobalt en dissolution mais la quantité en est insignifiante. On peut employer avec le même avantage l'acide oxalique pour séparer le fer du nickel.

La couleur verte que prennent les dissolutions de chlorure de cobalt par la concentration sont dues bien plus ordinairement au fer qu'au nickel. Il faut en effet une quantité notable de nickel pour faire tirer légèrement au vert la couleur indigo d'une dissolution concentrée et pure de chlorure de cobalt, tandis qu'il ne faut que peu de fer.

Le chlorure de cobalt étant entièrement desséché prend, comme les autres sels de cobalt, une couleur rouge pâle. (Annale de Physique, 8. 83).

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