Camphre obtenu de l'essence de térébenthine.
Ce camphre se sublime en chauffant longtemps de l'huile à 50°, où se dépose en cristaux du produit de la distillation de l'essence [...] si longtemps échauffée (Buekner, Boissenot, Perroz, Cluzet). Mais on ne doit pas le confondre avec celui qui se sépare lorsqu'on refroidit l'huile à -27°, et qui déjà se liquéfie à -7°. D'après Boissenot, Perroz, Geiger, on n'obtient ce camphre que par la rectification avec l'eau des vieilles essences et jamais des nouvelles.
Le camphre dont il est question cristallise en prismes droits rectangulaires ou rhomboédriques, réunis en buisson.
F= 150°
E= 150 à 155°
Soluble dans 200 eau froide et 22 bouillant
10 C + 10 H + 2. O = 10 C + 8 H + 02 H2
C'est-à-dire, camphogène + eau.
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