Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacNutrition
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trois regnes de la nature.

 

 

 

Dans les minéraux, la vie, si l’on peut s’exprimer ainsi, est partout. Sur une parcelle quelconque d’un crystal peut s’enter un autre crystal, pourvu qu’on lui fournisse de la matière toute préparée, toute élaborée, ou toute autre matière isomérique que le minéral s’associera aveuglément.

 

 

 

Telle est donc la fonction du minéral à l’égard de la matière offerte à son développement ; cette matière se superpose par couches successives ; rien ne limite son action et en lui fournissant de la matière il peut s’accroître indéfiniment. C’est sous ce rapport qu’on peut dire avec raison que dans le minéral la vie, l’accroissement, est répandue par tout, parceque partout, en chaque point est une homogenéïté parfaite. En est-il ainsi pour les êtres organisés, les végétaux et les animaux ?

 

 


Si la vie dans un végétal n’est pas répandue partout, comme dans un minéral, elle se manifeste encore en beaucoup de points : de se surface on la voit se développer sur beaucoup de ponts de sa surface. Sur les racines, le tronc, les bourgeons, les feuilles. Mais pourquoi la reproduction n’a-t-elle pas lieu en chaque point de sa surface masse comme pour un minéral ? C’est que le végétal n’est pas d’une nature homogène, qu’il a une organisation propre et que la vie ou la reproduction à son organisation disposée pour des fonction, des

 

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