Cidre
Dutrône
2e.
ed.
304.
dit
qu’en
normandie,
pour
obtenir
de
bon
cidre
des
diverses
sortes
de
pommes,
on
est
obligé
de
les
laisser
en
grenier
pendant
un
tems
plus
ou
moins
long.
Les
poires
les
plus
propres
à
faire
du
poiré
riche
en
alcool,
sont
si
âcres
que
personne
ne
peut
en
manger
une
seule
bouchée,
sans
éprouver
dans
les
organes
du
goût,
une
astriction
très
forte
qui
dure
pendant
plusieurs
heures.
Ces
poires
sont
exprimées
à
l’instant
qu’on
les
récolte,
et
leur
sur
qui
est
légt
[légèrement]
doux,
est
mis
dans
des
tonneaux
sans
avoir
cuvé
avec
le
marc.
Mais
Dutrône
pense
que
si
on
faisait
cuver
pendant
un
ou
plusieurs
jours,
les
poires,
les
pommes
après
les
avoir
bien
écrasées,
ainsi
qu’on
fait
pour
le
raisin,
le
suc
qu’on
en
exprimerait
subirait
alors
plus
promptement
la
fermentation
vineuse
et
que
le
poire
et
le
cidre
en
seraient
plus
riche
en
alcool.
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