6° ma céruse a Eté ? artistiquement, par l’ordre de mr le ministre des travaux publics, En 1847. messieurs Labrouste, vaudoyer, moreau, sont les yeux des quels ces Essais ont été faits En ont dressés des procès-verbaux, dont mr le ministre m’a fait donner copie et qui vont Etre mis sous les yeux de la commission. messieurs les architectes concluent En déclarant ma céruse d’une qualité comparable aux meilleure de celle répandues dans le commerce et couvrant une surface plus grande.

tels sont monsieur les avantages que mon procédé présente sur ses analogues. je ne me serais peut-Etre pas décidé à vous En Entretenir et vous Enlever ainsi un moment de vos occupations, si mon beau-frère, mr le colonel tournaire ne m’est annoncé avoir En avec vous, monsieur, une conversation par mon sujet au dépôt de l’artillerie. mon beau-frère me fait part de vos doutes sur l’économie que peut présenter l’exploitation de mon procédé. j’ai crû devoir entrer dans des détails nombreux, auprès de vous, pour vous Eclairer sur cette question. aurai-je réussi à vous porter la conviction qui m’anime ? dans cette pensée, je vous prierais, monsieur, de me donner cette marque d’intérêt que j’ambitionne conserver près de vous, En faisant parvenir ceux des faits, renfermés dans ma lettre, qui vous paraîtront les plus importans, auprès de messieurs thénard, chevreul, Dumas vos amis, membres de la commission chargée par l’académie d’examinée mon procédé.

j’ai l’honneur d’être avec une haute considération

votre très humble serviteur

Nersepuy

pharmacien en chef de la maison centrale de Miom, puy-de-dôme.