Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-Lussac[Lettre à Gay-Lussac relative à la fabrication de la céruse]
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contestent le mérite. tout Récemment un monsieur Leclerc, fabricant de Blanc de zinc a adressé à L’académie des sciences un mémoire pour demander l’interdiction de la fabrication de la céruse. je me suis häté de combattre cette prétention, par une note que j’ai fait parvenir à cette illustre compagnie.

mon procédé présente, sur ceux En usage, d’immenses avantages, je les ai consignés dans un mémoire qui sera mis sous les yeux de messieurs les commissaires, par monsieur james Richard, Boulevard St martin 17. je ne veux rien cacher des détails de mon procédé à ces messieurs, mes intérêts ? ils En souffrir ; il s’agit ici d’une question d’intérêt général.

1° j’introduis dans un cylindre, qui est mis en mouvement par une machine à vapeur, 500K de plomb grenaillé et 100K d’eau. un courrant d’air traverse le cylindre. toutes les 6 heures, je retire du cylindre la bouillie métallique et j’y introduis immédiatement une proportion de plomb correspondante à celle usée par la friction et de nouvelle Eau. après quatre révolutions successives de rotation de six heures, j’obtiens une quantité d’oxide propre à faire 100K de céruse. L’atelier Renferme une série de cylindre En Raison de L’importance de l’usine.

2° de nombreuses causes de pertes sont à signaler dans le système hollandais : 1° la fusion du plomb pour le réduire à l’état de feuilles ? à celui de grilles, donne lieu à la formation d’un protoxide dans la proportion de 15 à 20 pr % du plomb employé. ce protoxide est vendu à cis prix aux fabriques de minium.

2° une quantité plus ou moins forte de fragmens de carbonate s’échappent des mains des ouvriers pendant la sortie de la fosse. cinq à six ouvriers sont communément employés pendant deux à trois jours pour En recueillir ce qu’ils peuvent de l’amas de fumier.

3° une cause de perte très remarquable repose sur ce fait : sur 17 à 1800K de plomb mis en fosse, on n’obtient communément que 8 à 900K de carbonate. il faut remettre au fumier les 7 à 800K de plomb qui a résisté à l’action s’simultanée des acides et de la chaleur de la fosse. ce second enfouissement ne suffit pas toujours pour transformer le plomb En carbonate. il En reste encore une quantité notable que l’on soumet à la fusion pour en faire des feuilles ou des grilles épaisses. dans cette seconde fusion le plomb fournit de 45 à 50 pr % d’oxide.

dans mon procédé il n’y a aucun débit ni pertes quelconques

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