Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacLigneux
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dans le perisperme du phytelephas : le tissu est alors tellement compacte blanc et dur qu'il prend un poli doux et ressemble à l'ivoire. (1)

 

La dureté des bois tient à une autre cause, elle est due aux incrustations ligneuses composées de plusieurs substances toutes plus abondantes en carbone et en hydrogène que la cellulose. Ces incrustations fortement adhérentes ou interposées dans l'épaisseur des tissus, peuvent être extraites en divisant les bois à la lime d'abord, on enlève quelques matières étrangères à l'aide de l'eau, de l'alcool de l'éther, puis des solutions faibles d'alcali et d'acides, et l'on achève la division à la molette par un broyage prolongé à l'eau ; on chauffe alors avec une solution de potasse ou de soude caustique ; mais sans opérer de dégagement ni d'absorption de gaz.

 

La solution précipitée par un acide, donne la matière insoluble des incrustations ; on la sépare généralement en trois substances dont les proportions varient entres elles dans les différents

 

(1) Ce périsperme est si abondant en cellulose, qu'on l'épure aussi facilement que la fécule, après l'avoir réduit à la lime en poudre tenue : des lavages par l'eau, l'ammoniaque, l'acide acétique, suffisent en effet pour cela.

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