Passy, ce 17 août 1828.

Monsieur,

J'ai entendu dire à [...] que tout étranger avait droit de prendre une patente à Londres, et pour preuve, il voulait que j'en prisse une pour une bougie qui imite parfaitement la bougie de cire de Londres et qui eût coulé un tiers de moins ; et il me dis que si vous n'aviez pas pris la patente à votre nom, c'est que vous en aviez pris une en France et que vous ne pouviez en avoir deux sans être déchu de la première, voilà ce qu'il m'a dit.

Au reste, Monsieur, à votre retour vous tâcherez d'aviser au moyen d'annonces le désir de vendre, sans y mettre vos noms si vous y trouvez de l'inconvénient.

Dans les trois échantillons de blanc de baleine que vous m'envoyez, il n'y en a pas proprement dit de brut, et pour preuve je vous en envoie un morceau. Celui que vous dénommez ainsi a déjà eu une ébullition, les deux autres pressés à chaud. Dans ces deux derniers, il y en a un qui n'a plus besoin que de rafiner, étant assez pressé dans cet état, il ne doit pas perdre plus de 4 pour cent.

A la vue seulement, je n'ose assurer que le morceau qui tire sur le jaune, soit pressé à chaud, je crois qu'il a encore