Paris, ce 18 mars 1826

Monsieur,

Permettez moi de vous adresser une réclamation au sujet d'une lettre de M. Baup, pharmacien, insérée dans le tome XXXI des Annales de chimie et de physique, page 108.

Dans cette lettre, M. Baup s'annonce comme ayant trouvé nouvellement dans plusieurs substances résineuses des principes particuliers notamment dans le genre amyris, pinus, abies, et un autre inconnu, qui produisent la résine elémi, de pin, de sapin et de l'arbol de Brest. M. Baup est tout à fait dans l'erreur en annonçant que ces substances sont nouvelles et que la manière dont il les envisage lui appartient. Les faits suivant prouveront qu'il n'en est point ainsi.

1. J'ai fait en 1822 l'analyse de la résine élémi comme objet de comparaison entre une résine de la famille des térébinthacées et une de celle des conifères. J'ai reconnu et décrit la substance que M. Baup décrit aujourd'hui sous le nom de d'élémine. Voir le tome VIII du Journal de pharmacie, page 388.

2. Dans un mémoire intitulé Considérations sur la résine alouchi, et le rapport de son principe amer et de sa sous résine avec les alcalis dits organiques,