L'élasticité dans les solides se manifeste non seulement dans la compression, mais encore dans la dilatation. Dans le 1er cas, on conçoit que la force répulsive des molécules augmente par la diminution de leur distance ; et dans le second cas que c'est l'attraction. Mais il vaut mieux admettre qu'en vertu des forces qui sollicitent les molécules des corps, elles tendent à revenir à leur position primitive lorsqu'elles en ont été écartées infiniment peu.

Dans les fils que l'on tire dans le sens de leur longueur par des poids, l'allongement, pourvu que l'on ne sorte pas des limites dans lesquelles le rétablissement est parfait, sont proportionnels aux poids additionnels quelque soit le poids initial qui supporte le fil. C'est le résultat des expériences de s'Gravesande.

[voir dessin sur l'original].

Mais qui ne peut être considéré comme exact que dans des limites très rapprochées.

Si l'on enlève les poids, il se fera des oscillations isochrones de part et d'autre du point de repos.

Il en est de même dans les lames.

L'effet de l'élasticité peut être apprécié par un autre moyen, par la torsion d'un fil fixe à une de ses extrémités.