Cette hypothèse est difficile à admettre lorsque l'équilibre existe et qu'on l'applique surtout au rayonnement de l'espace ; mais une fois admise elle explique très bien la réflexion du froid.
Considérons le point B, il est clair que recevant moins de A qu'il ne donne, il donnera à son tour moins à C qu'il ne reçoit ; par conséquent C se refroidira. Un autre point B' ne peut également recevoir que de C ; donc C sera de plus en plus refrodit.
Subtilisant au miroir un plan, le point O recevra de O' au lieu de recevoir de C.
Ainsi, au moyen de l'hypothèse de Prévost, cette expérience s'expliquer aisément.
Mais peut-on expliquer l'hypothèse d'après l'expérience ?
Nous remarquons que l'habitude de voir les mêmes effets se répéter, semble nous rendre très familière la cause qui les produit ; et il n'est malheureusement que trop difficile de se garantir de se garantir de cette espèce d'illusion.
L'autre hypothèse qui a aujourd'hui peu de partisans, était presque exclusivement adoptée dans les anciennes écoles. Il semble que ce soit la création du mot [...] qu'on a appliqué à un prétendu fluide qui a fait admettre l'existence de la cause.
Elle consiste à admettre que les corps renferment beaucoup plus de vide que de plein ; que le diamètre des molécules est beaucoup plus petit que la distance qui les sépare et à
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