Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacObservations sur la demande de M. Claes
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et de Javelle commune d'Issy.

Toutes les autres fabriques d'acide sulfurique en activité ou récemment autorisées sont entourées de maisons habitées et de jardins ; elles ne donnent lieu à aucune plainte, ce sont notamment :

1. les fabriques de M. Ador et de M. Chauvière dans la commune d'Issy ;

2. les fabriques de M. Delacretaz à Vaugirard ;

3. la manufacture d'acides et autres produits chimiques de Messieurs Arnould et Bertrand à St Denis ;

4. les chambres en plomb autorisées dans la petite villette à la Savonnerie ;

5. la manufacture d'acide sulfurique de M. Cartier à Pontoise ;

6. l'établissement d'affinage d'or et d'argent de Monsieur Poisat, autorisé dans Paris même et contenant une chambre en plomb à fabriquer l'acide sulfurique avec les vapeurs sulfureuses de l'affinage ;

7. l'appareil continu à fabriquer l'acide sulfurique de Mrs. Buran  et Coimpie à Grenelle.

Dans les sept principaux établissements ci-dessus indiqués, de MM. Foucher, Poisat-oncle, Arnould et Bertrand, Cartier, Delacretaz, Ador et Chauvière, on prépare annuellement 6.750.000 kilogrammes d'acide concentré ; ce qui en moyenne, par chaque fabrique près d'un million de kilogrammes, c'est-à-dire le double de la quantité que M. Claës pourrait placer (*).

(*) La fabrication actuelle perfectionnée de l'acide sulfurique offre en réalité bien moins d'inconvénients qu'une foule d'industries permises dans l'intérieur des villes, telles par exemple que le soufrage des sparteries et des laines, la fonte des suifs, la préparation du gaz-light, la confection des chapeaux en feutre, des cuirs vernis, l'affinage des métaux, la fonte du cuivre, les mouleries de fonte, l'applatissage des cornes, les amidonneries, les canneries, les bains sulfureux.

 

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