Centre de Ressources Historiques
 


     
                     
                     
Numix
fonds Gay-LussacObservations sur la demande de M. Claes
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faciles à vérifier d'ailleurs, nous citerons ce qui s'est passé dans les environs de Paris dès l'origine de la fabrication de l'acide sulfurique, et nous exposerons l'état actuel des choses à cet égard.

Les premières fabriques dans le département de la Seine, par Monsieur Alban à Javelle, et par Messieurs Leblanc et Dizé à la Maison de Seine près St Denis, étaient isolées dans les terres, et cependant occasionnèrent quelques légers dommages aux cultures des terres voisines.

Les fabriques qui s'installèrent successivement aux environs de Paris, et modifièrent par degrés leurs procédés et leurs appareils, présentèrent encore quelques inconvénients pour leur voisinage ; on peut même dire que les dispositions prises avant les derniers perfectionnements, et qui donnaient 300 d'acide pour 100 de soufre, obligeaient à opérer à vases clos et par intermittences, étaient plus incommodes pour les propriétaires voisins que les anciens apareils continus.

Mais, actuellement que le système perfectionné supprime tous les inconvénients et permet de recueillir le même produit d'un quintal de soufre et quatre fois plus d'acide dans une capacité donnée, on comprend, d'une part, que les manufactures dans un certain rayon de Paris et jusque à Pontoise l'aient tous adopté ; que depuis lors toutes les plaintes aient cessé ; qu'enfin des habitations se soient construites près des fabriques, et que des permissions aient été accordées à de nouveaux établissements fondés au milieu des propriétés cultivées et bâties.

Les deux fabriques de ce genre qui, sans être isolées, se trouvent entourées du plus petit nombre d'habitations sont celles de la Folie près Nanterre, et de

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