au-dehors se sont graduellement amoindries.

L'ancien procédé des charriots dans les chambres donnait le le minimum de produit opérant à vases clos, il nécessitait un renouvellement d'air qui, quatre fois en vingt quatre heures explusant tous les gaz non condensés de la chambre, répandait dans le voisinage un énorme volume de ces gaz très acides, nuisibles alors aux végétaux et aux animaux.

Le procédé continu, essayé depuis avec succès, n'employait d'abord aussi qu'une seule chambre, puis une seconde ; après ce troisième perfectionnement même, une quantité très notable d'acide échappé à la condensation se répandait en dehors et occasionnait quelques plaintes fondées.

Un procédé intermittent avec des moyens perfectionnés d'activer les réactions par la vapeur et de mieux condenser, augmenta les proportions d'acide recueilli ; mais l'explusion totale et rapide de tous les gaz des chambres, réitérée à trois reprises en vingt quatre heures pouvait porter à une certaine distance les effets nuisibles de ces gaz.

Trois procédés fondés sur de nouveaux systèmes de continuité firent successivement disparaître les inconvénients précités : le plus parfait d'entr' eux a été tout récemment introduit dans les fabriques des environs de Paris. C'est ce dernier que Monsieur Claës s'obligerait de mettre exclusivement en usage en y ajoutant même un complément de nature à exagérer les conditions les plus favorables comme dans la condensation des gaz et des vapeurs acides.

Monsieur Claës pourra donner à cet égard toutes les garanties désirables, et nous allons démontrer qu'elles laisseront la plus complète sécurité dans l'intérêt de la salubrité publique.

Pour fixer les idées par des faits irrécusables faciles