[Lettre
à
Gay-Lussac
lui
présentant
une
nouvelle
table
d'évaluation
du
degré
d'alcool]
Cette table qui précède les portatifs fournis comme papier de service, est destinée à remplacer, en ce qui concerne la correction du degré d'après la température, la table de correspondance des instruments envoyés en 1825 avec la circulaire n° 6-1, timbrée 3e division, boissons, et qui est reproduite page 203 de la collection des tables n° 163 (service général). Elle ne donne point, comme la précédente, le degré rectifié ; mais elle indique ce qu'il faut ajouter au degré apparent, ou en retrancher, pour obtenir de degré réel, à la température de 15 degrés centigrades.
On remarquera aussi qu'elle exige l'emploi de l'alcoomètre centésimal et du thermomètre centigrade.
Un exemple en fera concevoir l'usage :
soit une eau-de-vie à la température de 20 degrés centigrades, marquant à l'alcoomètre 50 degrés centésimaux.
En remontant la colonne au bas de laquelle sont inscrits 20 degrés centigrades jusqu'à ce qu'on soit en regard des nombres 47 à 59, dans la colonne intitulée degrés centésimaux indiqués par l'alcoomètre, on trouvera le chiffre 2, qui doit être déduit du degré apparent : en conséquence, le degré réel de cette eau-de-vie sera 48, comme on le voit page x j, 528 de la note qui précède les tables, n° 143.
On trouverait aussi qu'une eau-de-vie qui marquerait 2 degrés au thermomètre centigrade, et 50 degrés à l'alcoomètre centésimal, serait réellement à 55 degrés.
M. Gay Lussac, au Museum d'histoire naturelle.
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