également fait de manière à ce que l'on puisse retirer tout le mercure sans perte sensible. On chauffe graduellement et l'on porte la chaleur jusqu'au rouge. Cette dernière opération ne dure que trois heures.

Le platine est alors parfaitement pur et conserve la forme qu'on lui avait donné. Seulement le cylindre a diminué de volume par le rapprochement des molécules du métal qui sont déjà très agglutinées.

Pour achever de réduire le tout en masse homogène, on le fait chauffer au rouge-blanc et on le frappe au [...] en allant graduellement. Deux heures nécessitent pour cela. Alors, on obtient un lingot de platine parfaitement pur, qui est très malléable, très ductile, très blanc, se travaillant facilement et beaucoup plus infusible que le platine préparé par le procédé de Janetty.