Verre ardent
M. Hombery a observé que les corps légers exposés au verre ardent (voyez histoire 1708 p.21) étaient emportés à une rapidité d'où l'historien de l'académie semble conclure que la lumière est pesante et capable d'impulsion.
Il y a toute apparence que cette prétendue impulsion n'est qu'un jeu du courant d'air qui fait expansion en tout sens.
Il est bon d'observer à cet égard que le foyer du miroir ardent doit occasionner trois espèces de mouvement dans l'air dont deux en sens contraire. Dans le premier instant, l'air environnant se trouvant prodigieusement dilaté par l'effet de la chaleur doit s'écarter avec rapidité ! Une portion d'air froid au contraire doit venir à son tour remplacer
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