n'ai plus eut qu'à déterminer dans quelle proportion le carbonate de soude devait entrer pour que les boules ne deviennent pas trop efflorescentes, ou bien que l'excès de sulfate calcaire ne les rendit trop pâles, trop peu solubles et désagréables à l'oeil : je n'ai pas évité tous ces écueils dès l'abord, et lorsque j'eus de l'avantage d'être exposé au [....], ils n'étaient pas encore tous surmontés ; quoique cette partie ne tienne point immédiatement à la sciences et qu'elle puisse être regardée comme purement mercantile, je crus avantageux de donner aux boules la teinte de l'indigo en substance, et une telle solidité que le transport ne pût pas les briser.

Je crois nécessaire de rapporter ici la manière dont j'opérais [...], et ensuite les changements que j'y ai fait.

Je précipitais la moitié de ma dissolution sulfurique d'indigo par le carbonate de soude, j'ajoutais successivement et peu à peu, de la craie ; puis j'achevais la saturation par le carbonate de soude, les dernières portions de la craie et du carbonate de soude n'étaient introduits qu'au moment où le mélange était sur le feu, je dois prévenir que vainement on chercherait à obtenir une saturation exacte, si l'on n'opérait pas à chaux ; malgré l'addition de la gomme, ces boules étaient efflorescentes, se brisaient trop facilement et quoiqu'elles donnâssent un bleu très beau, elles n'étaient pas d'un emploi commode, parce qu'elles étaient beaucoup trop solubles ; voici le procédé que j'y ai substitué.

La dissolution sulfurique d'indigo étant faite suivant les formes prescrites dans tous les ouvrages de teintures, je précipite par la craie, puis avec la potasse du commence en ayant soin de ne point employer assez de potasse pour que tout l'acide soit saturé, le vase étant alors mis sur le feu, j'achève