Ce que dit Vauquelin p. 78 et 79 de la précipitation de l'oxide vert par la chaleur, pourrait bien être du à la régénération d'acide nitrique.

En admettant que l'oxide vert soit en dissolution dans la potasse, il en conclut avec Godon de Saint-Mémin, que le nitre n'aurait pas désacidifié le chrome et que par conséquent ce qu'on appelle chromate de fer est une combinaison de peroxide de fer et + de protoxide vert de chrome.

La calcination du chromate de mercure donne l'oxide vert.

Il semblerait qu'il y ait deux oxides ; car en chauffant très longtemps le vert passe au jaune feuille morte.

Chromate de baryte sensiblement insoluble dans l'eau, soluble dans l'[...].

Pour préparer l'acide chromique, dissolvez le chromate de baryte dans [...], précipitez par [...], puis évaporez ainsi plusieurs fois de suite p. 82.

L'acide donne des masses mamelonnées, attire l'humidité pour évaluer l'acide chromique p. 83.

Ajoutez à la dissolution qui contient l'acide un peu d'[...]. Si le sel n'était pas soluble ou acide par lui-même, ajoutez de l'hydrosulfate d'[...] ; laissez quelques temps ; faites bouillir ; filtrez et précipitez l'oxide de chrome par la potasse.

Oxide p. 87. On peut obtenir le second par l'acide sulfureux, ou en faisant passer du [...] dans une dissolution d'oxide vert par un acide et dans laquelle on verse peu à peu de la potasse.

Il n'y a pas de doute sur la nature des 2 acides.

L'oxide vert, récemment précipité, se dissout facilement dans tous les acides.

Le sulfate se décompose facilement par la chaleur, d'ailleurs rien de remarquable.

Le muriate donne une poudre rose, et la dissolution est d'un beau vert. Si on le calcine un peu fortement, il répand l'odeur d'[...], acquiert un grand volume, et se transforme en petites paillettes jaunes brillantes ; enfin, en chauffant fortement il devient oxide vert. p. 86-87. Il paraît que l'[...] change l'oxide en acide.