tuyaux qui la conduisent au réservoir commun par le canal MN.

Ces tuyaux sont munis de robinets d'entrée et de sortie. Dans ce procédé, un seul ouvrier, par de simples mouvements de robinets, fait marcher toutes les opérations d'une manière admirable. Le grand défaut que je trouve est d'avoir un courant [...] de vapeur, qui en occasionne une dépense énorme. Delà, la nécessité d'avoir une forte pompe alimentaire qui peine contamment. L'eau d'alimentation, quoique très chaude, exige encore beaucoup de combustible, avant que sa vapeur ait acquis la tension de 2 atmosphères ½ que marche la soupape de sureté.

Ce vice capital est cause qu'on n'obtient qu'à peine assez de vapeur avec une génératrices de 100 hectolitres, qui absorbe mon immense quantité de combustible. Cette vapeur, en sortant de l'appareil, possède encore la majeure partie de son calorique dont on ne tire plus rien.

Dans mon croquis, je me suis attaché à éviter ce courant de vapeur, et à forcer l'eau de condensation à [...] d'elle-même à la chaudière génératrice. Du reste, mon appareil est basé absolument sur le même principe que celui de [...], avec la différence avantageuse que je n'emploie qu'un seul foyer. Il est représenté par la figure (2). A est la génératrice, B la chaudière à déséquer, C et D les chaudières évaporatoires. Pour suivre la marche de la vapeur, je considère, par exemple la chaudière B au moment où le manomètre marque 2 atmosphères j'ouvre le robinet R. La vapeur se précipite dans le double fond et chasse l'air par le robinet R'. Au bout de quelques instants, je ferme R' et je laisse marcher l'opération. Je me trouve donc identiquement dans les mêmes circonstances que le fabricant de Davy. La vapeur se condense pour échauffer les parois de la chaudière et le liquide qu'elle renferme ; à mesure qu'elle est condensée, elle redescend vers la génératrice par le tuyau a b. Au commencement du travail, cette condensation sera considérable ; vers la fin elle le sera [...] et la fonction du combustible sera alors d'entretenir seulement la vapeur à sa tension, aussi d'avoir à évaporer une quantité d'eau combustible constamment renouvelée, de là une [...]. Je donne au double fond 2 centimètres de largeur en haut, et 10 centimètres environ en bas, en donnant à la paroi inférieure la forme qu'elle a dans le croquis, pour que l'eau de condensation redescende plus aisément. Les tuyaux conducteurs auront 5 centimètres de diamètre, afin que le mouvement ascentionne de la vapeur soit plus considérable. Si l'eau condensée ne descendait pas, l'opération n'en devrait pas moins marcher, puisqu'elle serait toujours obligée de se mettre en équilibre de température avec la vapeur.

En supposant, comme chez le fabriquant de Arras, que j'emploie une