procuré cet avantage. Je ne dirai peut-être pas des choses bien nouvelles ; mais je rassemblerai ce qu'on a dit de plus utile sur ce sujet, et je tâcherai de me rendre si clair et si précis, que l'on ne puisse pas s'égarer en suivant exactement la méthode que je vais indiquer.

J'ai conçu, pour la première fois, l'idée de soigner cette culture en lisant une très bonne notice de M. Morteaux père, membre de la Société d'agriculture du département de l'Ariège. Je ne ferai même que copier à peu près cette notice jusque et compris l'article des semis, et j'y ajouterai seulement les articles intitulés repiquage et culture qui sont le résultat de ma propre expérience.

Variété préférable.

M. Morteaux, après avoir donné une nomenclature sommaire des nombreuses variétés qu'il a comparativement essayées, termine ainsi : Une seule de ces variétés mérite éminemment, à mon avis, les soins du cultivateur ; c'est la fraise des Alpes ou de tous les mois. Elle s'accommode de toutes les terres et de toutes les expositions ; le terrain qui lui plaît le plus doit être sablonneux, léger, frais et substantiel. Son fruit, généralement long, quelquefois rond, devient