[Lettre
à
Gay-Lussac
dans
laquelle
l'auteur
répond
aux
questions
du
chimiste
sur
la
fermentation
dans
le
département
du
Nord]
Lille le 24 février 1822
Monsieur Gay Lussac __ Paris
Une absence que j’ai dû faire, ne m’a point permis de répondre sur le champ à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 28 du mois de janvier der [dernier].
Ayant a peu près la ferme persuasion que le procédé que j’ai trouvé pr [pour] distiller les pommes de terre n’est pas pratiqué, j’en ai fait l’objet d’un mémoire que j’ai ? dans le courant du mois der [dernier] a la société d’agricult [agriculture]
membre de cette société il vous sera facile d’en prendre connaissance s’il deviendrait inutile d’entrer ici dans des détails à ce sujet.
Vous me demandes, Monsieur, quelques détails sur les opérations des distillateurs du departement du nord & je le fais avec d’autant plus de plaisir que cela parait vous intéresser.
Le seigle & l’orge malté sont les seuls grains que l’on employe pour la distillation.
Le melange de l’un & de l’autre varie suivant l’opinion des distillateurs. Les uns employent 1 d’orge germé & les autres seulement 1/5. Je ne vous ferai à ce sujet d’autre reflexion, si ce n’est que les
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