l’oxygène qu’on peut éliminer le carbone. Au contraire, sous l’influence d’une faible action électrochimique on voit des décompositions, des combinaisons nouvelles, s’effectuer avec la plus grande facilité ; de même qu’on voit dans un mélange de divers sels une décomposition réciproque avoir lieu sous la plus légère influence. C’est là ce qui distingue éminemment le végétal deu l’animal minéral.

Et encore peut-on lui appliquer pour sont développ [développement] ce que nous disions tout à l’heure du végétal.

Soit par exemple dans toutes les formations produites sous une influence électrochimique (Becquerel) ici, les phénomènes sont indépendans de toute organisation ; conséquemment, en ne considérant que la production des corps, dans le regne végétal, leur formation doit être indépendante de l’organisation.

Celle ci amène les circonstances favorables à la réunion des élémens : ainsi, l’acide carboniq [carbonique] décomposé par la matière verte donne du carbone qui rencontrant aussitôt de l’eau peut former un composé ternaire neutre ;

Dans les animaux, on remarque une plus grande indépendance de l’action des agens extérieurs. Leur peau, recouverte d’un poil ou de vêtemens ne permet pas l’accès libre de la lumière. Ainsi cet agent quoique nécessaire à la vie et agissant comme stimulant, ne produit rien de semblable à la surface du corps, à ce qu’il produit sur les végétaux. L’humidité, la température, n’ont pas aussi la même importance ; Il faut donc chercher dans l’organisation de l’animale les phénomènes de la vie. L’animal a en lui même une cause